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Bonjour à tous,
Vers l'agriculture et aquaculture écologiquement intensive https://www.cahiersagricultures.fr/arti … 231p53.pdf
Commentaire personnel,
Si l'impact environnemental intègre à pririori : le traitement de l'eau de mer et effluents en circuit fermé.
la réduction des impacts sanitaires poux de mer.
la réduction des intrants pharmaceutiques et chimiques
la maitrise des pathologies,
réponse aux échappements accidentels et conséquences génétiques wild SAT
Des questions m'apparaissent cruciales, consécutive à l'accroissement de ferme de ce type le long des côtes atlantiques car ce nouveau concept d'élevage dont l'impact environnemental est réduit voir l'ACV en aquaculture, à la condition que ces SATs ne soient pas génétiquement modifiés, et qu'ils soient élevés à partir de protéines animales (poissons) m'entrainant pas l'effondrement des stocks par la surpêche minotière.
voir ci dessous les documents scientifiques expertises, no comments !!
Publication OCSAN
page 75 http://ices.dk/sites/pub/Publication%20 … s_2017.pdf
https://www.ouest-france.fr/mer/peche/m … ne-4738914
http://www.dfo-mpo.gc.ca/science/public … 2-fra.html
Recherche développement de l'aquaculture SAT en Ireland.
https://www.irishtimes.com/news/environ … -1.3351863
Une nouvelle recherche financée par l'UE se concentrera sur l'élevage du poisson sur terre
Les scientifiques de NUI Galway et Athlone Institute of Technology impliqués dans un projet de deux ans
Jeu. 11 janvier 2018, 11:44
Lorna Siggins
Les conflits environnementaux sur la pisciculture pourraient être réduits si de nouvelles recherches financées par l'UE sur l'aquaculture terrestre portent leurs fruits.
Le projet de deux ans impliquant des scientifiques de NUI Galway (NUIG) et Athlone Institute of Technology (AIT) vise à appliquer une nouvelle technologie à l'élevage du poisson dans les sites d'eau douce à l'intérieur des terres.
Le financement s'est avéré être l'un des obstacles les plus importants à l'élevage des poissons sur terre plutôt qu'en mer. Un rapport de l'Association irlandaise des producteurs de saumon (ISGA) a déclaré il y a deux ans que les coûts d'investissement étaient trop élevés.
Toutefois, les systèmes dits «fermés» reposant sur l'eau ré utilisation de l’eau en circuit fermé sur terre peuvent réduire les risques de maladie et les impacts potentiels sur les environnements marins - qui sont soumis à la réglementation de l'État.
L'expertise des ingénieurs spécialisés dans la recirculation de l'eau est mise à profit pour le projet «Ecoaqua» qui a reçu près de 350 000 euros du Fonds européen pour la pêche maritime administré par Bord Iascaigh Mhara.
Le projet analysera la performance environnementale et énergétique de trois sites aquacoles d'eau douce existants et se concentrera sur la réutilisation durable des eaux traitées.
Les partenaires du projet comprennent deux unités de production de saumoneaux à réservoir à Co Donegal, un site de culture de perches et de tanches à Co Sligo et une ferme à truites à Co Wicklow, et la station de recherche marine de NUIG à Carna au Connemara.
Dr Eoghan Clifford du collège d'ingénierie et d'informatique de NUIG a expliqué que lui et le professeur Neil Rowan d'AIT avaient déjà travaillé ensemble sur un projet associé intitulé "Morefish".
"La Norvège, le Danemark, même l'Ecosse et l'Irlande du Nord se dirigent vers des installations de recirculation pour élever des poissons dans les terres", a-t-il expliqué. "Les coûts élevés sont principalement liés à l'alimentation et à la consommation d'énergie nécessaire au pompage de l'eau recyclée à des températures particulières.
«Notre projet vise à réduire les coûts unitaires par kilo de poisson produit et à réduire les impacts sur l'environnement», a-t-il déclaré.
«L'aquaculture est reconnue pour son potentiel à répondre aux préoccupations de sécurité alimentaire dans de nombreux pays et offre des avantages économiques significatifs. L'Irlande se classe actuellement au cinquième rang en termes de valeur et septième en volume en termes d'espèces de poissons de grande valeur, les exportations soutenant environ 2 000 emplois », a-t-il déclaré.
"Cependant, le secteur en Irlande est resté relativement stagnant et a un potentiel important de croissance, de développement des marchés d'exportation et de création d'emplois dans les zones rurales", a ajouté le Dr Clifford.
Le projet est aligné sur la politique irlandaise FoodWise2025, qui vise à faire croître les exportations alimentaires de 85% à 19 milliards d'euros d'ici 2025.
Le plan stratégique national pour le développement durable de l'aquaculture de l'État, publié en 2015, fixe un objectif d'augmentation de la production aquacole pour toutes les espèces, y compris les mollusques, de 40 000 tonnes par an à 45 000 tonnes d'ici 2020.
Seront nous les consommateurs avertis capables de boycotter des produits provenant de cette aquaculture, de tels projets sont pourtant prometteurs.
Mais créer des problèmes environnementaux entraine de l'expertise scientifique et des investissements en conséquence la richesse, qui est souvent mal répartie, nous citoyens avons souvent beaucoup de mal à mettre fin par la participation démocratique "consultation publique" aux processus destructeurs une fois qu'ils sont validés par les scientifiques et promulgués par les politiques!
cdlt philippe
Dernière édition de: germain philippe (28-01-2018 21:09:04)
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Bonjour à tous,
C'est sur que ça règle un certain nombre de Pb impactants le SA, mais pas tous...
Je me rappelle simplement les dégâts causés par les pisciculture d'eau douce pour nous faire manger des truites portions. Pour exemple, je conseille à ceux qui passent près d'Angoulême, le détour par les sources de la Touvre ou les belles "grassettes" ne sont que de lointains souvenirs et où nos partenaires de pêche sur cette belle résurgence ne sont plus que des truites "échappées" des bassins (et oui, il faut bien satisfaire le client pêcheur !)
En d'autres termes, comment se débarrasser des tonnes de merde générées par ces usines ?
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Bonjour,
Très simple la méthanisation des effluents de nombreux exemples
Production de méthane et l'électricité revendue à EDF, durabilité et continuité vers l'indépendance énergétique Bretonne, et en filigrane la possibilité d'augmenter la production des exploitations.. porcine et laitière, qui deviennent écologiquement intensive et rentable ( ouverture des marchés poudre de lait et viande vers la Chine) et dans un système de modèle agro industriel de production saturant le marché national entrainant la chute des prix "prix dépendants du monopole de grands groupes et non régulation par UE"! une agriculture subventionnée par l'UE qui ne peut être rentable sans les aides PAC !! mais en conformité car diminution des impacts environnementaux dont réduction des émissions GES.
Nous irons dans le mur tôt ou tard !
a+ Claude
cdlt philippe
Dernière édition de: germain philippe (02-02-2018 22:48:07)
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Yes Philippe, i have a dream...
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La production de SAT en circuit fermé existe déjà, notamment en Islande. L'investissement de base est un peu plus élevé que les cages en eau libre mais in fine, les pisciculteurs s'y retrouvent:
- pas d'évasions massives;
- pas de contamination via le milieu et vers le milieu (notamment lutte contre les poux de mer qui coûte très très cher aux éleveurs, tant en produits qu'en pertes).
Mais bon globalement faudrait penser à consommer moins de protéines, et ça n'en prend pas le chemin bien au contraire, l'industrie agro-alimentaire créant sans cesse de nouveaux besoins et de nouveaux produits. On marche sur la tête...
Qu'est ce que la civilisation? Une fin en soi, ou un stade avancé de la barbarie? H. Melville
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Re
merci pour l'info
Et le NASF émet des recommandations pour un passage au confinement en offshore,
http://www.nasfworldwide.com/latest-new … ish-farms/
Raphaël nous en dira peut être plus
a+
cdlt
philippe
Dernière édition de: germain philippe (28-01-2018 20:29:08)
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Des "landlocked salmon", existent déjà, à Chanteuges au CNS...E (E comme Élevage), qui en avait plus de 2000 en bassins il y a peu encore. Des bestioles d'environ 40 centimètres, dont on se servait (et peut-être dont dont se sert encore) comme géniteurs déclarés "sauvages". Toutefois on ne peut accuser cette pisciculture, qui produit aussi des ombres pour la restauration, d'être polluante sur le plan des rejets car elle est quasiment en circuit fermé. On n'en dira pas autant des pollutions génétiques par le mélange élevage/sauvage sur les frayères lors des retours certes faibles mais tout de même réels de saumons issus de la pisciculture.
Tout ceci pour dire que le gros problème de tous les élevages, c'est la dégénérescence des poissons. Quand on voit ces pauvres truites portion, simples transformations de protéines sans goût, parfois teintées à la canthaxantine pour faire ''saumoné", avec leurs nez de boxeur et les nageoires en option (c'est-il pas moignon tout ça?), on se dit que déjà le saumon d'élevage c'est déjà pas bien joli et que cela pourrait être encore pire.
Où veut-il en venir, se dit le lecteur -très - patient? Tout simplement au fait que produire des protéines pour les transformer en d'autres protéines (en élevage c'est un ratio de 19 protéines végétales pour produire 1 protéine animale) ce n'est peut-être pas très rationnel au niveau des ressources de la planète.
Bref nous faisons -très mal - ce que la nature fait très bien toute seule.
Dernière édition de: RODANGES (29-01-2018 13:38:08)
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