Vous n'êtes pas connecté.
Le forum du Club des Saumoniers comporte trois parties :
|
Modérateurs :
Artza64
,
gerard vieille hardy
,
Medram
Pour vous identifier sur le forum, c'est votre nom d'utilisateur qui doit être indiqué et non votre adresse mail |
Araser le barrage de Poutès aurait été la meilleure solution , mais c’etait sans compter sur
l’oppignatreté et la virulence des « amis des turbines et des barrages »
Et la complaisance toxique de certains prétendus défenseurs des rivières...
Qu'est ce que la civilisation? Une fin en soi, ou un stade avancé de la barbarie? H. Melville
Hors ligne
Je suis d’accord avec vous ,
LA PRIORITÉ C’EST LA CONTINUITÉ ÉCOLOGIQUE AQUATIQUE .
En ce qui concerne l’alevinage , si vous me lisez , vous avez compris ma position , à savoir :
* aleviner au stade le plus précoce ( œufs ou alevins 3 mois nourris) issus de géniteurs purs sauvages
prélevés le plus haut possible dans la rivière Allier , le plus tard possible ( octobre novembre )
pour une meilleure adaptation au milieu , les œufs de ces futurs alevins ne doivent pas éclore sur une
clayette ......
mais dans du graviers , et y rester jusqu’ à l’émergence .....
* la zone à aleviner est le secteur S2 actuellement complètement dépourvu de frayères .
* revoir le plan mortifère qui depuis 2007 impose de déverser des alevins dans des lieux (secteur S5 et
S4 ) ou le taux de mortalité varie de 90/100 à 60/100 .
Oui , il est grand temps de remettre de l’ ordre au COGEPOMI LOIRE BRETAGNE .
Je suis d’accord avec vous ,
LA PRIORITÉ C’EST LA CONTINUITÉ ÉCOLOGIQUE AQUATIQUE .
Moi aussi je suis d'accord...
En ce qui concerne l’alevinage , si vous me lisez , vous avez compris ma position (...)
Si vous me lisez, ou plutôt si vous lisez ceux que j'ai cités, vous comprendrez que c'est pisser dans un violon et prendre délibérément un risque colossal.
Qu'est ce que la civilisation? Une fin en soi, ou un stade avancé de la barbarie? H. Melville
Hors ligne
POUTÈS
http://forum.club-des-saumoniers.org/up … 2bc3ab.png
EDF c’est à dire L’ETAT FRANÇAIS et POUTÈS.
Bonjour à tous,
Donc avec 6 ouvrages impactant comme Poutès , qui est une réalisation « exemplaire » .......
Les 6 ouvrages :
* Poutès
* Langeac
* Chambon de Cerzat
* Vieille Brioude
* La future Usine hydroélectrique de La Bageasse
* La future Usine hydroélectrique de Vichy
Nos smolts issus de l’ amont de Poutès , là où est l ´avenir du Saumon de L ´Allier ,
et bien sûr une population de X smolts en amont de Poutès il ne restera que 28/100
de ces smolts en aval de Vichy ....
Fameuse formule:
(0,85x0,95 ) à la puissance 6 = 0,2772
On est mal pour le taux de renouvellement , vous savez , un saumon génère plus d’un saumon !!!!!!
Il ne faut pas confondre ce que la DREAL de bassin a réellement écrit, et ce que la DREAL Auvergne a présenté au CODERST et aux médias. Car si on lit l'avis de la DREAL de bassin, les réserves, c'est-à-dire les conditions nécessaires pour donner un avis positif, ne sont pas tenables par EDF. Il s'agit donc en fait d'un avis fait pour mettre EDF au pied du mur. De même pour LOGRAMI.
Dernière édition de: RODANGES (10-10-2018 19:22:32)
Hors ligne
Lorsque des liens renvoient à quelque chose d'inédit, soit, on n'a pas toujours le temps d'en présenter le contenu. Mais quand ils ne renvoient qu'au forum lui-même, c'est comme un jeune chat qui tourne en rond en poursuivant sa queue, cela ne fait que saturer la discussion. Après tout, c'est peut-être le but poursuivi. Pour moi, et en accord avec les modérateurs, j'arrête définitivement sur ce post.
Hors ligne
Content pour toi !
C'est plus prudent!!!
Dernière édition de: Kylemore (15-10-2018 00:09:21)
Hors ligne
"Désolé" comme dit Michel Denisot,j'ai pas pu résister .
Keep Well
Hors ligne
AMBER : Encore un faux-nez pour les faux-culs...
Hors ligne
Bonjour à tous,
https://www.facebook.com/anper.tos.5
En France nos politiques et EDF nous diront que Poutès c'est pas réalisable alors qu'au USA ils l'ont fait !
https://news.nationalgeographic.com/201 … tname=none
Dernière édition de: germain philippe (20-10-2018 18:04:17)
Hors ligne
Alors quand allons nous signer ? pour l'Allier à Vichy, la Sée et la Sélune et combien d'autres ...
Dernière édition de: germain philippe (20-10-2018 18:54:27)
Hors ligne
Qu'est ce que la civilisation? Une fin en soi, ou un stade avancé de la barbarie? H. Melville
Hors ligne
Aurais- je été encore une fois hors sujet m Prudent
En suivant la discussion sur ce forum sur le quel j'argumentais les réponses sus citées, vous en supprimant volontairement votre réponse extraite du site http://www.rivernet.org/general/dams/de … tvig_f.htm.
Vous avez soustrait des informations libres au grand publique lequel pouvait réfléchir et éventuellement ce prononcer sur des enjeux essentiels comme la continuité écologique et biologique du Saumon Atlantique sur l'axe Loire Allier, raisons qui seraient fondamentales et essentielles à sa survie sur ces grands fleuves Français.
je laisse aux internautes du CDS l'appréciation de ce droit à l'information.
Dernière édition de: germain philippe (20-10-2018 22:47:29)
Hors ligne
L'avis définitif de l'autorité environnementale est paru sur le projet EDF.
Je viens à l'instant de recevoir l'avis définitif de l'autorité environnementale concernant le projet EDF Poutes, et cet avis est négatif sur la plupart des points essentiels. Toutefois il est possible que EDF s'en serve pour continuer à "jouer la montre" en pariant sur la disparition du saumon de Loire, risque auquel le CNS...E contribue grandement.
Notre réponse serait que, puisqu'il est prévu dans ce projet que EDF ouvre le barrage 91 jours par an en période de montaison, cette ouverture soit d'ores et déjà effective. Un courrier pourrait être adressé au ministre ou à ce qui en tient lieu.
D'autre part cet avis donne tort à tous ceux qui soutiennent le projet EDF (fédération 43, APS?, ERN, SOSLV , CNSS, "Chant des rivières", politiques locaux et président du Sage) pour des raisons politiques, d'intérêt personnel, ou de simple méconnaissance du problème.
Hors ligne
Hors ligne
Un doc excellent sur le fond. Merci de l'avoir mis en ligne. Il y a toutefois une confusion introduite par le passage concernant l'alevinage, indépendamment de ce qu'on peut en penser et de toute polémique sur ce sujet. En effet on passe de l'alevinage massif, qui se fait en-dessous de Poutès et même bien en aval, directement au grossissement des alevins sauvages en amont de Poutès, là où il n'y a pas d'alevinage, comme si le grossissement des tacons - en réalité sauvages - était directement le résultat de l'alevinage.
Mais tout de même, il s'agit d'un excellent document, dont on peut surtout retenir une phrase essentielle :
"La perte des gènes est irrémédiable, celle des kilowatts ne l'est pas"
J'en profite pour annoncer que l'enquête publique concernant le projet EDF démarrera fin novembre pour s'achever le 28 décembre. On pourra la trouver sur le site de la préfecture de Haute-Loire, ou envoyer des courriers en mairie de Monistrol d'Allier.
MOBILISONS-NOUS!
Hors ligne
Excellent document, en effet.
Hors ligne
Un "petit" détail du projet de cahier des charges, page 23, on peut lire:
ARTICLE 36
Compensation des dommages piscicoles
(...)
le montant de cette compensation ne pourra dépasser la valeur de 12.000 alevins de truite fario de six mois, soit un montant de 1817 euros, valeur octobre 2011. Ce montant sera actualisé en fonction du coût de l'alevin fixé selon le barème publié (...)
1817 euros/an, le prix du massacre d'un écosystème... Eviter, réduire, compenser, mon c...!
a+
R
Qu'est ce que la civilisation? Une fin en soi, ou un stade avancé de la barbarie? H. Melville
Hors ligne
Bonsoir à tous,
Pour un usage qui ne pourrait être abusif !
extrait
Depuis le 20 juillet 2016 et avec l’adoption de la loi Biodiversité par l’Assemblée Nationale, la notion de préjudice écologique est définitivement inscrite dans le code civil (Légifrance, 2016). La loi n°2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages définit le préjudice écologique comme : « Art. 1386-20. […] une atteinte non négligeable aux éléments ou aux fonctions des écosystèmes ou aux bénéfices collectifs tirés par l'homme de l'environnement. » (Légifrance, 2016).
En France, il existe trois régimes de responsabilité pour réparer les préjudices résultant d’une atteinte à l’eau et aux milieux aquatiques (Loupsans, 2017 à paraître) :
* La responsabilité environnementale : à l’heure actuelle, le juge administratif français reconnait rarement le dommage écologique dans le cadre de la responsabilité administrative. Il ne reconnait pas le préjudice écologique. Il n’a encore jamais eu à appliquer la directive et la loi sur la responsabilité environnementale (LRE) et donc à se pencher sur la notion de dommage environnemental ;
*La responsabilité civile : la réparation s’effectue soit en nature (via la remise en état ou quand ce n’est pas possible par une compensation en nature), de préférence toutes les fois où cela est possible, soit monétairement par l’octroi de dommages et intérêts (principe de la compensation financière) ;
*La responsabilité pénale : le juge peut prononcer une sanction qui peut aller de l’amende à une peine d’emprisonnement. C’est la fonction répressive du droit pénal. Il peut aussi décider d’appliquer une procédure particulière et prononcer dans ce cas une injonction sous astreinte de remise en état des lieux .Ce procédé permet d’obtenir la réparation en nature du dommage écologique et de passer d’une logique de justice répressive à une logique de justice réparatrice.
C’est dans ce dernier régime de responsabilité pénale que s’inscrit la méthode d’évaluation du dommage écologique à l’eau et aux milieux aquatiques. Lors de l’action pénale, cette méthode veut
*Contribution à l’évaluation du dommage écologique à l’eau et aux milieux aquatiques
-permettre au juge de qualifier l’infraction et de traduire le dommage (la cause) en un préjudice reconnu (conséquences juridiques). Cette action pénale est le plus souvent déclenchée par le procès-verbal dressé par un agent verbalisateur puis mise en mouvement par le ministère public. C’est à ce stade du procès judiciaire que ces agents peuvent être amenés à apporter tout élément factuel qui permettra au juge de qualifier l’infraction, de déterminer les responsabilités et pour se faire, de l’aider à saisir les enjeux qu’il y a derrière l’atteinte faite aux milieux aquatiques. En soi, le juge s’appuie sur tout élément qui lui permet d’évaluer le dommage écologique (Loupsans, 2017 à paraître).
La méthode dite « V.P.I.F » est une formule (Dommage = V, valeur intrinsèque de l’habitat x P, intérêt patrimonial du milieu x I, coefficient d’irréversibilité du dommage x F, perte de fonctionnalité du milieu) qui permet d’évaluer le dommage écologique en donnant une valeur monétaire aux pertes subies par l’écosystème. Cette méthode développée en 2002 par le Conseil Supérieur de la Pêche (CSP) est fondée sur les postulats suivants :
- la réparation du dommage est liée à la restauration de l’ensemble des fonctionnalités du milieu aquatique, sur la base du coût de réalisation d’un système fonctionnellement équivalent (Richard et al., 2003) ;
- le dommage écologique est égal à la valeur écologique initiale du milieu que multiplie la perte de valeur (Nihouarn, 2007).
Cette nouvelle approche marque une évolution de la prise en compte des dommages, qui se limitait à une évaluation des pertes de production piscicole d’une part et des préjudices aux biens et activités liés aux milieux aquatiques d’autre part (Richard et al., 2003).
En traduisant la perte écologique en unité monétaire, la méthode permet de quantifier le dommage à l’écosystème aquatique de manière à être utilisée lors d’actions judiciaires.
Hors ligne