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#1 04-09-2017 19:01:22

RODANGES
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Poutès encore et toujours

POUTES
Après un projet à 4,50 mètres, puis à 3,90, désormais à 7 mètres, les responsables d’EDF sont en train de démontrer tout seuls la contradiction dans laquelle ils se trouvent, telle qu’elle a été dénoncée lors de la réunion du Groupe d’appui du Plagepomi, provoquant une dénégation indignée de la part de ses représentants. En effet soit le projet est viable du point de vue du rendement énergétique et financier, et dans ce cas il est incompatible avec le plan saumon et  les exigences de la continuité, soit il correspond aux exigences de continuité et du saumon, et dans ce cas il n’est pas économiquement viable.
Après avoir selon les différentes hauteurs proposé des systèmes de siphons, des pompes, une ouverture des clapets à telle période de l’année, après avoir gagné du temps, EDF en est maintenant à un projet à 7 mètres, présenté comme ‘’exemplaire’’. Ce nouveau plan est bien sûr soutenu par le CNSS, dont les intérêts fondamentaux ne sont pas de risquer de devoir un jour arrêter d’aleviner si le plan saumon réussit. Et dans le ‘’plan EDF’’ c’est le CNSS qui donnerait le signal d’arrêt de turbinages à partir des relevés d’un piège à tambour, passoire débordée dès la première crue. Un essai de dévalaison a été effectué par le CNSS avec des smolts… d’élevage, ce qui ne préjuge en rien du comportement des smolts sauvages.
On rappellera que le rapport Philippart préconisait une hauteur de chute de 2m maximum. Mais un projet à 7 mètres peut-il garantir un franchissement optimal pour le saumon, sans parler des autres espèces piscicoles qu’on oublie trop souvent ? Oui, s’il est totalement ouvert, en chute nulle, au moins 120 jours par an. Mais alors pas de turbinage, pas de rentabilité.
Ce qui est présenté par EDF est tout le contraire de la doctrine ERC (Eviter, Réduire, Compenser) et d’une recherche optimale du meilleur rapport coût-bénéfice. Hormis bien sûr pour quelques retombées locales, ou associations en espérant.

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#2 12-09-2017 19:13:54

RODANGES
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Re: Poutès encore et toujours

Le projet actuel est le quatrième et non le troisième. En effet le premier projet présenté se situait 3-400 mètres en amont, avec un seuil gonflable...

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#3 12-09-2017 19:28:49

raphaël
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Re: Poutès encore et toujours

Bonjour,

Où peut-on trouver une trace officielle de ce nouveau projet? C'est franchement déprimant... Reste à croiser les doigts pour qu'on reste sur le consensus précédent. sad sad  A moins d'un arbitrage en haut lieu? J'ai souvenir d'une charte signée par quelqu'un qui n'était pas encore ministre roll

A+

Dernière édition de: raphaël (12-09-2017 19:31:27)


Qu'est ce que la civilisation? Une fin en soi, ou un stade avancé de la barbarie? H. Melville

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#4 12-09-2017 23:16:44

comper
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Re: Poutès encore et toujours

ecoeurant....

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#5 17-09-2017 18:23:08

RODANGES
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Re: Poutès encore et toujours

Le projet actuel, comme les précédents, n'est pas finalisé mais a été présenté à diverses instances sous forme d'un PPT assez peu précis . Depuis, EDF fait la danse du ventre devant les responsables, de préférence incompétents sur le sujet, avec un certain succès. Ce qui est assez drôle, c'est que la commission Interventions de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne avait avalisé le précédent projet. J'ai le document et vais essayer de le mettre en PJ, mais ne sais plus comment on fait sur ce blog. De même pour le rapport Philippart, seule étude indépendante sur Poutès.
Il y a un certain nombre de personnes qui pour des raisons diverses n'ont pas vraiment envie de voir les  saumons passer librement le site de Poutès, au premier rang desquels le CNSS : une reproduction naturelle en amont de Poutès et qui serait très probablement suffisante pour assurer l'avenir des saumons, signerait l'arrêt de Chanteuges et de ses saumons domestiques.

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#6 26-09-2017 19:22:32

RODANGES
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Re: Poutès encore et toujours

Les tenants du "tout alevinage" viennent de tenter un nouveau coup de force, en écrivant un courrier à Nicolas Hulot pour demander l'alevinage dans la zone refuge et en amont de Poutès. Il a été matérialisé dans un article de Centre-France. Vous trouverez ci-après la réponse qui a été faite, sans réaction pour l'instant, ainsi que des réactions pour le moment non officielles de quelques scientifiques.
Sur le fond, on peut analyser que localement, entre naïveté, obligations entre personnes, incompétence, chasse à la subvention pour conserver son salaire de permanent d'association, copinage politique et mauvaise foi, cet amalgame est assez écœurant.
REPONSE A L'ARTICLE
DESTINATAIRE : Lydia BERTHOMIEUX
Madame,
On m’a fait parvenir l’article que vous avez écrit concernant la tentative de certains acteurs locaux de modifier le système d’alevinage en saumons en vigueur sur l’Allier, en court-circuitant les scientifiques et les services de l’Etat, responsable en dernier ressort de la survie du saumon de l’Allier, génétiquement différent des autres saumons fréquentant les cours d’eau de France, et totalement irremplaçable s’il venait à disparaître du milieu naturel. Un coup de force avait déjà été tenté avec les mêmes arguments que ceux cités dans votre article, dans des conditions inadmissibles, lors d’un comité de gestion des poissons migrateurs (COGEPOMI) en septembre 2016, et avait échoué. Ces arguments sont erronés ou mensongers pour la plupart. Mais je tiens à votre disposition diverses données et études si vous souhaitez offrir à vos lecteurs davantage que cet amalgame de slogans destinés à profiter à quelques intérêts locaux de très court terme, qui tentent de se faire passer pour de l’intérêt général et sont hélas bien éloignés de la conservation d’une population patrimoniale unique.
Le saumon du bassin de la Loire n’est pas la propriété de la Haute-Loire : l’ensemble des acteurs du bassin ligérien est concerné, et participe au financement du Plan Saumon à un niveau nettement supérieur à celui du très faible apport local. Or il se trouve que ni le Conseil scientifique des poissons migrateurs de Loire qui a statué sur certains de ces sujets en novembre 2016, ni l’AFB ex ONEMA, ni la DREAL de bassin, ni LOGRAMI, ni la FNPF au niveau national ne vont dans le sens des pétitionnaires, parce que ces instances redoutent une perte d’adaptation de la souche de saumon Allier à la vie sauvage par des déversements de poissons de pisciculture modifiés au plan génétique et / ou comportemental. L’intérêt du CNSS, soi-disant ‘’Conservatoire national du saumon sauvage’’ et qui ne produit que du saumon d’élevage, n’est évidemment pas de travailler à sa propre disparition dès lors que, par l’amélioration des conditions de migration et de reproduction des saumons natifs, ceux-ci arriveraient à se multiplier suffisamment pour dépasser le seuil de conservation. Si l’alevinage permettait de produire des poissons sauvages à descendance viable, il ne serait pas abandonné partout dans le monde, excepté dans quelques pêcheries à caractère purement commercial qui y ont encore recours, et que les vrais pêcheurs nomment « maisons closes de la pêche ».
Je serais intéressé à connaître votre avis suite à la présente alerte, et sollicite la parution d’une information rectificative aux propos relatés dans votre article.
(XXXX ). Pêcheur de saumon, membre du Comité de bassin Loire-Bretagne, de sa Commission des milieux naturels aquatiques, du ‘’Groupe d’appui du Plan de gestion des poissons migrateurs’ (DREAL de bassin) et du groupe ‘’Stratégie nationale poissons migrateurs’’ du CGEDD.

Avis de quelques scientifiques :
Message 1 INRA Rennes
J’aurais tendance à dire que 7 mètres de haut ça complique tout de même davantage les choses pour la migration que 2m (c’est une lapalissade), et que la réouverture de cet axe qui était visée initialement serait nécessairement très affaiblie. Les mesures de compensations (ici déversement d’alevins en amont) offrent de toutes façons moins de garanties que le maintien, ou plutôt dans ce cas, la restauration de la connectivité. L’alevinage, même en utilisant des alevins produits avec des géniteurs sauvages (ce qui est censé limiter les altérations génétiques de la population) a des effets négatifs sur les populations et il y a pas mal de réf qui montrent que le succès reproducteur ou la survie est moindre chez les poissons issus de l’alevinage ; cf réf ci jointes). Je pense que les doutes émis par le président de la FRAPNA sont plus que légitimes.
Quelques réf ci-dessous.
Christie, M.R. et al. (2014) How much does inbreeding contribute to the reduced fitness of hatchery-born steelhead (Oncorhynchus mykiss) in the wild? J. Hered. 105, 111–119
Christie, M.R. et al. (2012) Genetic Adaptation to Captivity Can Occur in a Single Generation. Proc. Natl. Acad. Sci. U. S. A. 109, 238–242
Christie, M.R. et al. (2014) On the reproductive success of early-generation hatchery fish in the wild. Evol. Appl. 7, 883–896
Christie, M.R. et al. (2016) A single generation of domestication heritably alters the expression of hundreds of genes. Nat. Commun. 7, 10676

Message 2 Labo écologie Université Rennes
Bonjour,
Je suis d’accord avec X et par ailleurs je participe au conseil scientifique du saumon de Loire/Allier auquel a été présenté le projet d’EDF. Il me semble que la hauteur d’eau de la nouvelle retenue proposée par EDF était de 5 m, mais cela a peut-être évolué, mais dans tous les cas, il ne semble pas du tout réaliste d’espérer compenser les problèmes de franchissement du barrage à la montaison ou dévalaison par un alevinage massif en amont du barrage.
Des alevinages très importants sont déjà effectués sur l’Allier depuis 2001 (actuellement en aval de Poutès), et les effets négatifs sur la viabilité à long terme de la population restent très difficiles à mesurer (potentiel adaptatif diminué, voir refs présentées par Emilien + bcp d’autres). Etant donné le caractère unique de la souche Allier, la seule solution pour la préserver à long terme est d’améliorer l’habitat afin d’augmenter 1) la production de juvéniles sauvages et 2) la survie des individus à tous les stades du cycle de vie et notamment durant leur longue migration en eau douce (aussi bien montaison que dévalaison), et la bonne franchissabilité de Poutés apparait donc crucial dans ce contexte. J’ai mis Etienne Prévost en copie de ce message car il participe aussi au conseil scientifique du saumon de l’Allier et pourra éventuellement apporter un complément de réponse.

Message 3  INRA Pau
Bonjour,
Je suis tout à fait sur la même longueur d’ondes que mes collègues X et Y. Il faut savoir que ces questions sont régulièrement débattues au CS du pour les poissons migrateurs de l’Allier où le saumon a une place prépondérante. L’idée de repeupler massivement en amont de Poutes est en contradiction avec la mise en place d’une zone refuge sur le Haut Allier de part et d’autre de Poutès sur laquelle tout repeuplement est proscrit. Cette option a été débattue à plusieurs reprises et à chaque fois confirmée. Il est donc curieux qu’aujourd’hui on voit réapparaître par d’autre canaux un projet très important pour l’avenir du saumon de l’Allier et qui n’a pas encore à ma connaissance été soumis à aucun avis du CS. Le lobbying pro EDF et repeuplement est puissant, il faut le savoir.

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#7 26-09-2017 22:58:37

philippe germain
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Re: Poutès encore et toujours

Bonsoir à tous, Rodanges revient pour nous exposer une fois de plus des échanges et notamment des arguments scientifiques voir des positions bien tranchées qui passeraient inaperçues, merci à toi pour ces infos, avec cette conviction affichée tu pourra nous présenter ta stratégie à d'autres occasions en d'autres lieux, je serai un soutien averti et je ne manquerai pas de t'apporter un soutien indéfectible sur un dossier particulièrement sensible mais au combien important pour la défense des saumons de l'Allier.

Nous aurons l'occasion d'en reparler lors d'une prochaine réunion de travail.

cdlt
Philippe Germain


la sagesse n'attend pas le nombre des années, quand, coulera une rivière pleine de grands saumons nous serons des rois.

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#8 03-10-2017 12:02:26

RODANGES
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Re: Poutès encore et toujours

Nous savons que, sur le nombre à peu près stable de saumons adultes de retour vers les frayères, soit entre 700 et 1000+ chaque année, la proportion de saumons issus de Chanteuges est en augmentation et atteindrait environ 70% à l’heure actuelle d’après les études génétiques effectuées sur les adultes capturés lors de leur retour, mais 30 à 40% selon d'autres prélèvement (question de cohortes et d'échantillons puisqu'il s'agit de saumon capturés?). Or les adultes ‘’Chanteuges’’ ont accès aux mêmes frayères en zone refuge et ailleurs que les saumons natifs. Comment expliquer dès lors que le nombre de saumons de retour reste globalement stable et n’atteigne pas le taux de simple renouvellement ? Il n’y a qu’une seule explication : le stock de saumons ‘’Chanteuges’’ de retour reste stable parce que les alevinages (400.000 / an) permettent de le renouveler chaque année, mais le mélange avec des natifs fait que la proportion de ces derniers diminue. On va peu à peu perdre la souche sauvage avec cette farce et arriver à une artificialisation complète que peut-être certains recherchent. Et au lieu d’en prendre conscience les tenants de cette erreur, de bonne ou mauvaise foi, préfèrent la fuite en avant.

Dernière édition de: RODANGES (07-10-2017 19:09:07)

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#9 07-10-2017 17:54:17

RODANGES
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Re: Poutès encore et toujours

EDF et le Grand-Prêtre de Chanteuges ont fait un essai de dévalaison de smolts pour tenter de démontrer (entre autres) qu'on peut les lâcher la nuit, ce qui permettrait ensuite de justifier des arrêts de turbinage seulement la nuit...
Lors de la Commission des Milieux Naturels du comité de bassin Loire-Bretagne, un participant a déclaré à propos de cette expérience que le comportement de smolts de pisciculture ne préjugeait en rien de celui de smolts sauvages. Un président de fédération, qui fait un très bon travail en Haute-Loire par ailleurs mais a des intérêts croisés avec Chanteuges, a déclaré en substance qu'il fallait que ''on'' cesse de répandre des choses qu'il jugeait inexactes. L'ennui, c'est que sur les 54 smolts relâchés, seulement 10 étaient d'origine sauvage, et on ne sait pas combien de temps ils avaient passé avec les autres. Si on regarde la photo qui illustre le fameux article de La Montagne dont il est question plus haut, on voit ce président, au fond, ainsi qu'un représentant d'on ne sait plus quelles associations (entre autres ERN et Label Rivières sauvages) qui prétendent toujours défendre les rivières mais ressemblent plus à des professionnels du captage d'argent public, et à côté un responsable EDF local.
Is fecit qui prodest

Dernière édition de: RODANGES (07-10-2017 19:12:05)

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#10 08-10-2017 08:54:03

Aztèque
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Re: Poutès encore et toujours

RODANGES a écrit:

Si on regarde la photo qui illustre le fameux article de La Montagne dont il est question plus haut, on voit ce président, au fond, ainsi qu'un représentant d'on ne sait plus quelles associations (entre autres ERN et Label Rivières sauvages) qui prétendent toujours défendre les rivières mais ressemblent plus à des professionnels du captage d'argent public, et à côté un responsable EDF local.
Is fecit qui prodest

Merci pour ces informations, globalement intéressantes il faut bien le dire, si elles sont constituées.
Pourtant, la dernière partie m'interroge sur la précaution vestimentaire qu'il faudrait prendre pour ne pas "apparaître" comme un "capteur d'argent public" (une tenue standard de défenseur de l'environnement peut-être ?) qu'effectivement il convient d'essayer de  protéger de toute forme de détournement y compris peut-être de ses propres tentations internes et néanmoins "publiques"
Il m'est arrivé par le passé d'arriver à des réunions associatives  en uniforme "costard cravate", faute d'avoir eu le temps de rentrer me changer et ceci sans que cela ait une quelconque influence sur mes convictions, bonnes ou moins bonnes.... CQFD
Je respecte l'implication, la passion et le travail qui vous (nous) motivent au quotidien mais... les impressions ne sont jamais des certitudes.
cordialement
Tony


"...pour pêcher le saumon à la mouche. Ils étaient arrivés directement à la rivière, sans même penser à l'existence de monuments, de musées, de villes et de filles splendides..."
L. Carrère (Le saumon - poisson royal)

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#11 08-10-2017 17:32:50

raphaël
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Re: Poutès encore et toujours

Yep!

Rien à voir avec la tenue dans le cas présent... (mp)


Qu'est ce que la civilisation? Une fin en soi, ou un stade avancé de la barbarie? H. Melville

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#12 13-10-2017 21:54:51

RODANGES
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Re: Poutès encore et toujours

En fait ce n'est pas un problème de tenue vestimentaire, mais morale. Le problème des permanents de fondations (ne pas confondre avec les associations, lesquelles vivent des cotisations de leurs membres), c'est qu'ils sont toujours à la recherche de subventions. D'où les pires compromissions, toujours présentées comme partenariat exemplaire : Convention hydroélectricité, soutien à Chanteuges, à l'alevinage dans les zones refuges, à l'alevinage tout court et au projet EDF de Poutès. Bref ce genre de personne est le contraire d'un mannequin, lequel ne mange pas afin de garder le ligne, alors que le permanent prend la ''ligne" des donateurs pour manger.

Une réponse a été reçue concernant le courrier envoyé en réponse à  l'article de La Montagne. La voici :

Merci pour votre courriel.

Sachez que cette initiative a été entreprise par son suppléant, avec Monsieur Michel FANGET, sans l’assentiment à aucun moment de Madame Laurence VICHNIEVSKY qui a découvert l’article de presse comme vous.

Depuis sa parution, nous sommes en liaison avec le ministère de la Transition écologique afin de connaître son avis et l’évaluation de l’impact de telles propositions que nous abordons avec précaution sinon quelques réserves.

Si Madame Laurence VICHNIEVSKY souhaite favoriser le dynamisme économique et touristique du Puy-de-Dôme, elle est aussi très attachée à la préservation des territoires et des espèces, les deux approches ne pouvant qu’aller de pair.

Je vous prie de croire, Monsieur, à ma meilleure considération.


Pour Madame Laurence VICHNIEVSKY, Députée du Puy-de-Dôme,

Frédéric BONNET
Assistant parlementaire

Dernière édition de: RODANGES (16-10-2017 19:43:21)

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#13 20-10-2017 16:31:31

germain philippe
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Re: Poutès encore et toujours

Bonjour à tous,
En relation avec le soutien de population SA sur nos rivières Françaises et par la compétition engendrée par la cohabitation de 2 souches différentes sauvage et artificielle, les scientifiques Irlandais présentent une nouvelle approche pour comprendre et améliorer les populations de saumons sauvages.   
http://fishinginireland.info/news/uncat … sh-rivers/

Traduction
Dans le cadre de la série de séminaires de recherche Inland Fisheries Ireland (IFI), le Dr Kyle Young, chercheur associé à l'Université de Zurich, a récemment été invité en Irlande pour présenter sa nouvelle approche visant à améliorer la production de saumon atlantique sauvage dans les systèmes fluviaux.

Ce concept propose la translocation des alevins sauvages des zones abondantes vers les zones de faible productivité dans un bassin versant.

Les goulets d'étranglement de la survie naturelle sont ressentis par le saumon de l'Atlantique à chaque étape de son cycle de vie, des œufs aux alevins, des alevins aux tacons, des tacons aux saumoneaux, etc. Dans des conditions naturelles, la grande majorité des alevins de saumon sauvage ne survivent pas pour devenir des parr. Ces soi-disant «majorités condamnées» peuvent être présentes dans des sections de rivières avec une abondance initiale d'alevins de saumons émergents dont la taille de la population subséquente est limitée par la mortalité dépendante de la densité et par la capacité de charge de l'habitat( notion de stock recrutement).


Le Dr Young a proposé que de tels alevins puissent être transférés de ces zones vers des sections basses ou non productives de la même rivière où l'habitat approprié est présent, dans le but d'augmenter potentiellement la production globale de populations de saumon sauvage indigène.

Cette approche peut minimiser les conséquences négatives involontaires des programmes plus conventionnels de soutien artificiel de population de saumon (stockage) où les stocks de géniteurs de saumon sauvage sont prélevés dans les frayères et les œufs fécondés en écloserie. Les poissons d'origine artificielle "pépinière" sont généralement moins bien adaptés que leurs compatriotes sauvages et l'aptitude générale de la composante sauvage d'une population peut être compromise par une survie globale plus faible, le croisement et la compétition pour les ressources en poissons stockés.

Le Dr Cathal Gallagher, directeur de la recherche et du développement d'Inland Fisheries Ireland, a déclaré: «Nous avons été ravis d'accueillir le Dr Young à notre siège à Citywest pour explorer le potentiel de cette nouvelle proposition visant à stimuler les populations sauvages de saumon atlantique. Cette espèce emblématique est à la fois d'une importance pour la conservation de l'espèce et d'une importance socio-économique pour l'Irlande. Bien que les saumons sauvages soient largement distribués dans les eaux douces irlandaises, leur durabilité à long terme demeure sous la menace continue de divers facteurs. Ceux-ci incluent la dégradation de l'habitat, les problèmes liés à l'aquaculture, les changements océaniques et climatiques, la pollution, la pêche illégale et la surpêche.

Plus, ce paragraphe qui est suffisamment parlant

A cette situation s'ajoute un nouvel impact produit par la présence dans plusieurs rivières irlandaises de saumons atlantiques échappés de fermes marines en capacité de se reproduire ce qui présente un risque potentiel d'altération génétique des saumons sauvages.

http://fishinginireland.info/news/salmo … forcement/

cdlt

Philippe

Dernière édition de: germain philippe (20-10-2017 19:33:08)

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#14 21-10-2017 19:01:10

RODANGES
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Re: Poutès encore et toujours

Il s'agit malgré tout d'une vision "industrielle" du saumon :  maximiser la production. A priori l'idée ne semble pas idiote. Et pourtant... Cela veut dire que l'on ne fait pas fonctionner la sélection naturelle. Et comment va-t-on capturer les alevins soi-disant "surnuméraires" , et sur quels critères les choisir? C'est bien une vision de producteurs de saumons d'élevage. Et pourtant nous savons comment maximiser de façon naturelle la production : offrir de plus grandes surfaces de frayères et de meilleures conditions de grossissement. Le reste n'est qu'une façon de masquer les vrais problèmes, ce que j'appelle la "pensée magique" chère aux APPMA d'autrefois : "N'y en a plus, faut n'y en remettre". Et pendant que plus personne ne faisait attention à la dégradation des milieux, les souches de truites sauvages disparaissaient, les hybrides entre truites sauvages et truite de pisciculture (même en provenance de géniteurs sauvages) n'étant pas adaptés à la vie sauvage. Et on voudrait recommencer avec le saumon?
Lors d'un récent et toujours excellent stage de Spey cast, un participant croyait sincèrement que plus on en mettrait (des alevins de Chanteuges) et plus on se rapprocherait de l'ouverture de la pêche. Et il accumulait les chiffres : 1000, 1500, 2000, etc.. On pourrait lui répondre qu'en mettant un Français sur les épaules d'un Français sur les épaules d'un Français etc.. on pourrait atteindre la lune. C'est mathématique...

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#15 21-10-2017 19:32:37

Aztèque
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Re: Poutès encore et toujours

germain philippe a écrit:

.../...
Le Dr Cathal Gallagher, directeur de la recherche et du développement d'Inland Fisheries .../... Bien que les saumons sauvages soient largement distribués dans les eaux douces irlandaises, leur durabilité à long terme demeure sous la menace continue de divers facteurs. Ceux-ci incluent la dégradation de l'habitat, les problèmes liés à l'aquaculture, les changements océaniques et climatiques, la pollution, la pêche illégale et la surpêche
.../...
A cette situation s'ajoute un nouvel impact produit par la présence dans plusieurs rivières irlandaises de saumons atlantiques échappés de fermes marines en capacité de se reproduire ce qui présente un risque potentiel d'altération génétique des saumons sauvages.

Philippe

Very very interesting, many thanks Philippe.

La conclusion de C GALLAGHER ne l'est pas moins et recentre la réflexion sur le traitement des causes, qui doivent être prioritaires aux conséquences et aux constats.
N.B je vais tenter à ce sujet de vous mettre ci-après et en ligne une dépêche de l'AFP/UFC sur la problématique de l'eau.
AÏE AÏE AÏE sad


"...pour pêcher le saumon à la mouche. Ils étaient arrivés directement à la rivière, sans même penser à l'existence de monuments, de musées, de villes et de filles splendides..."
L. Carrère (Le saumon - poisson royal)

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#16 21-10-2017 19:53:53

Aztèque
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Re: Poutès encore et toujours

AFP, publié le mardi 17 octobre 2017 à 12h03

"Plus rare, plus polluée, l'eau des rivières et des nappes phréatiques est dans un "état calamiteux"

> affirme mardi l'UFC-Que Choisir, qui incrimine des "décennies d'agriculture productiviste" et "l'inaction des pouvoirs publics".
> Dans un rapport sur la "préservation de la ressource aquatique" publié à l'occasion des Etats généraux de l'alimentation, l'association réclame "une réforme urgente" de la politique de l'eau afin de mettre en place des mesures de prévention des pollutions agricoles et d'appliquer strictement le principe "préleveur-pollueur-payeur".
> "Faute de réforme, de changement d'orientations et de braquet, force est de déplorer que les dégradations environnementales sont toujours massives", écrit l'organisation, qui avait publié une étude similaire en 2005.
> "Dans la moitié du territoire français, les pesticides sont présents dans les cours d'eau à des doses supérieures à la norme autorisée dans l'eau potable". Cette norme est aussi dépassée dans "le tiers des nappes phréatiques", précise l'UFC-Que Choisir.
> Pire, dans ces dernières, "les contaminations en nitrates ont progressé, ne laissant plus que la moitié des nappes indemnes".
> L'association impute ces "désastres environnementaux" à l'agriculture intensive qui, dénonce-t-elle, "est loin d'avoir corrigé ses pratiques" puisque "les quantités d'engrais utilisées n'ont pas baissé en vingt ans" et que "l'utilisation des pesticides a même augmenté de 18% en 5 ans".
> Quant à l'irrigation, "elle est plus particulièrement concentrée dans les zones les plus touchées par les restrictions d'utilisation d'eau, aggravant ainsi la pénurie", déplore l'UFC-Que Choisir.
> L'association regrette que la réparation des dommages environnementaux soit toujours très majoritairement financée par les consommateurs.
Via leur facture d'eau, ils "payent 88% de la redevance +pollutions+ et 70% de la redevance +prélèvement+, soit 1,9 milliard d'euros par an", précise-t-elle.
L'agriculture, "pourtant responsable à elle seule de 70% des pollutions en pesticides, de 75% des pollutions en nitrates et de la moitié des consommations nettes en eau" ne paie que "7% de la redevance +pollutions+ et 4% de la redevance +prélèvement+, en violation flagrante du principe +préleveur-pollueur-payeur+", ajoute l'association.
Elle estime par ailleurs que la politique de l'eau dans les régions est "dictée par les intérêts agricoles", ce qui conduit selon elle à privilégier "des mesures essentiellement curatives, trop souvent sans chercher à réduire les pollutions à la source, alors même qu'il est 2,5 fois moins coûteux de prévenir les pollutions que de dépolluer".
> L'association appelle les consommateurs à se mobiliser en signant sa pétition "Ressource aquatique -STOP à la gabegie !" et lance une campagne de sensibilisation des parlementaires"

N.B. Je ne prends pas une position personnelle en vous diffusant ce texte, notamment envers les agriculteurs... qui ne sont pas les seuls responsables. C'est dit ! 8)
Bon... Tight lines, vive la pêche, les poissons et le CDS (qui sait toujours faire d'excellents stages à ce que je lis) Tony


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#17 22-10-2017 10:57:08

germain philippe
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Re: Poutès encore et toujours

bonjour à tous, merci Tony

les associations environnementales ont du pain sur la planche..............

Suivre les news du JLDE les pollutions etc ..., http://www.journaldelenvironnement.net/ … onde,86314

cdlt

Philippe

Dernière édition de: germain philippe (22-10-2017 11:02:35)

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#18 22-10-2017 12:30:16

RODANGES
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Re: Poutès encore et toujours

L'UFC dénonce à juste titre une situation accablante pour l'agriculture mais se trompe un peu de cible en en rendant responsable les agences de l'eau, c'est-à-dire le thermomètre. Car la maladie, ce sont les comités de bassins, instance décisionnelle. Ce "parlement" (je fais partie de l'un d'entre eux) décide de la politique de l'eau en général dans le cadre de la loi, en particulier la DCE européenne. Deux cinquièmes des membres sont des élus, qui brillent essentiellement par leur absence, sauf ceux qui prennent leur mission à cœur et ils sont peu nombreux. Deux autres cinquièmes correspondent théoriquement à la société civile (collège des "Usagers") mais sont ultra dominés directement ou indirectement par le lobby de l'agro-business, malgré la présence des représentants des associations : environnementales, fédérations de pêche, consommateurs, dont un représentant de "Familles rurales" très nettement plus "rural" que "familles". Le dernier cinquième correspond aux représentants des ministères.
Autre erreur de la part de l'UFC : la répartition des redevances. Bien sûr que ce sont les consommateurs (tout le monde, donc) qui financent le plus les agences. Mais cela n'a de sens que par rapport à la répartition des aides correspondantes, il est vrai déséquilibrées en faveur de l'agriculture : le pollué-payeur et le pollueur-payé sont bien une réalité, mais les chiffres avancés sont très exagérés, et pour être crédible il vaut mieux être exact, ce que l'article de l'UFC n'est pas, malheureusement. On est plus le rapport 80% versés pour 70 reçus côté consommateurs, 4-5 % versés par l'agriculture pour 15-20 % reçus, l'industrie étant relativement à l'équilibre, mais main dans la main avec l'agriculture.

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#19 23-10-2017 15:56:12

Aztèque
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Re: Poutès encore et toujours

OK Rodanges. Dont acte. Bénéfice de la connaissance et de l'actualité de terrain en votre (vos) faveur.
Ceci reste un débat/désaccord d'intervenants du mille feuille *associations-agences-comités-élus-missions-sociétés-lobby(s)-consommateurs-fédérations etc .../... dont certains, malheureusement et difficile d'en douter, à la comportementale autiste.
*liste non exhaustive et ne reprenant que les termes trouvés sur ce dernier post

Je veux donc seulement rappeler pour ma part l'essentiel :

"Plus rare, plus polluée, l'eau des rivières et des nappes phréatiques est dans un "état calamiteux"
...Ceci est un fait, et les faits sont (très) têtus. Solutions et méthode Coué nécessaires.

cordialement
Bon, assez dit sur le sujet pour moi,
(j'espère que dans quelques jours, il y aura un peu d'eau sur la Dordogne et... quelques ombres sportifs près de Rodanges...) ]:D


"...pour pêcher le saumon à la mouche. Ils étaient arrivés directement à la rivière, sans même penser à l'existence de monuments, de musées, de villes et de filles splendides..."
L. Carrère (Le saumon - poisson royal)

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#20 23-10-2017 16:11:00

RODANGES
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Re: Poutès encore et toujours

Aztèque a écrit:

OK

"Plus rare, plus polluée, l'eau des rivières et des nappes phréatiques est dans un "état calamiteux"
...Ceci est un fait, et les faits sont (très) têtus. Solutions et méthode Coué nécessaires.

cordialement
Bon, assez dit sur le sujet pour moi,
(j'espère que dans quelques jours, il y aura un peu d'eau sur la Dordogne et... quelques ombres sportifs près de Rodanges...) ]:D

Et j'y serai (sur la Dordogne). En fait j'y suis déjà. Pour le reste, la citation de Lénine, assez oubliable créateur de centres de "vacances" assez particulier, est exacte en partie comme analyse de la situation. L'eau plus rare, oui. Plus dégradée, pas vraiment pour l'instant. En fait, et si la situation reste "calamiteuse", elle est en léger mieux globalement sur un certain nombre de paramètres. Mais elle va se dégrader du fait du changement climatique. Donc, continuer à se battre, malgré tout, malgré les échecs et aussi les demi-succès, il y en a.
Mais qui a le droit d'en juger? Tout le monde bien sûr, mais en connaissance de cause. Et bien que travaillant en synergie avec les représentants de l'UFC sur bien des sujets au comité de bassin, je trouve que l'article est parfois inexact ou exagéré. C'est positif dans le sens de la mobilisation qu'il souhaite obtenir, mais objectivement plutôt inexact.

Dernière édition de: RODANGES (23-10-2017 16:17:04)

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#21 30-03-2018 16:10:37

Franck 38
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Re: Poutès encore et toujours

Bonjour,

Le foutage de gueule continue...

https://www.logrami.fr/blog/2018/03/27/ … s-dernier/

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#22 30-03-2018 18:12:12

germain philippe
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Re: Poutès encore et toujours

Bonjour, Frank38
merci pour cette info
Vous voulez nous faire avaler un poisson d'Avril et pourtant c'est bien réel....................

Nous en tirerons certainement des enseignements, à suivre.
cdlt philippe

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#23 30-03-2018 18:32:49

RODANGES
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Re: Poutès encore et toujours

Si l'on décrypte le document, et qu'on le met en regard de la position officielle de Logrami (très négative sur le projet, même chose pour la fédé 43), il y a une certaine ironie dans ce compte-rendu de visite.
Quoi qu'il en soit les avis officiels sont très négatifs sur la demande d'EDF de passer de 18-20 à 28 m3 turbinables.
EDF, c'est "turminable"

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#24 30-03-2018 18:37:01

Franck 38
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Re: Poutès encore et toujours

J'aurai beaucoup aimé que ça en soit un Philippe...
Je ne comprends pas notre gouvernement : d'abord on entend ça :

http://videos.senat.fr/video.594902_5ab … de=6382000

Puis ce pseudo aménagement de Poutès... pourquoi 2 poids 2 mesures? Les saumons de l'Allier ne peuvent pas bénéficier de la continuité ecologique également ?

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#25 30-03-2018 20:28:43

germain philippe
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Re: Poutès encore et toujours

Re bonsoir,

Certain points de dossier doivent être tenu confidentiels pour éviter des récupérations mal-intentionnées et faire du buzz.
Les infos délivrées par des représentants de tout horizons permettent de développer le débat et les consciences mais pour ma part en aucun cas ne changera mon avis sur les obligations indéniables de rétablissement de la continuité écologique et biologiques des cours d'eau en France de classe 1 ou 2 tout migrateurs mais pas que, pour cela rendre absolument accessible les  têtes de bassin frayères et pépinières où la qualité de l'eau est la plus préservée et favorable à la croissances des juvéniles truites et saumons et autres espèces symbiotiques.
Il apparait évident à la lecture du plagepomi  bretagne 2018 2023 que les services de l'état trainent les pieds et sont encore au stade d' expertises sur de nombreux sites classés depuis la mise en application des décrets et de définir les priorités alors que notamment l'anguille est au bord de l'extinction et nous pouvons encore constater que des prélèvements sont autorisés légalement pour la consommation, nous ne développerons pas les coups de filet "répression" par l'AFB et gendarmerie maritime contre la pêche illicite braconnage et le marché juteux dévoilé dans le sud ouest ou les estuaires Loire voir Sèvre Niortaise etc  etc..........voir rapport SEG.
Alors pourquoi ne pas prendre cette espèce comme référence pour faire avaler les couleuvres aux politiques de tout poils le saumon est l'arbre qui cache la Jungle m'a dit hier Mowgli.

Nous irons un jour pêcher le saumon dans les eaux du STYX.

cdlt philippe

Dernière édition de: germain philippe (30-03-2018 21:31:38)

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