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j'ai des nouvelles, tous ce passe bien pour eux ......( ils pêche,.... et mange du saumon?.....)
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Bonsoir Mehdi
Merci de ta réponse en tous cas.
Pour ce qui est d'interdire l'élection d'un membre au CA car il ne pratique pas le no kill sur les rivières françaises, je ne pense pas avoir été jusque la.
Je maintien juste qu'a titre purement personnel cela ne correspond pas a ce que j'attends d'un membre dirigeant du CDS.
Si cette information était connue lors des présentations avant les élections je ne voterait pas pour lui. C'est aussi simple que cela.
Peut être me trouveras tu intégriste ou excessif, après tout cela ne me dérange que peu. Oui j'ai des convictions et je les assume pleinement.
Pour ce qui est d'une candidature au CA je ne suis absolument pas intéressé mais je dois reconnaitre le bon boulot que vous accomplissez. Merci donc a tous les membres du CA sans exception sans qui le CDS ne pourrait exister.
Bonne soirée
François
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j'ai des nouvelles, tous ce passe bien pour eux ......( ils pêche,.... et mange du saumon?.....)
Salut Serge,
Merci pour les nouvelles, j'espère que les posissons sont présents et que les conditions sont bonnes.
Amitiés à toi
Fabrice
Et au milieu coule une rivière
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premiére partie du séjour, des poissons mais que des petits, ils ont un temps plus adapté au bronzage qu'à la pêche....
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Bonjour à tous,
Je viens de lire avec un certain intérêt votre débat sur le respecter la charte ainsi que vos avis sur la graciation des saumons que nous prenons.
Je voudrais par cette modeste intervention vous faire remarquer qu'il me semble que le dilèmme se retrouve au dos de nos cartes de membre du Club des Saumoniers. D'abord dans un premier temps et si vous êtes d'accord, il serait de bon ton de rectifier non pas la faute d'orthographe mais la faute de frappe sur le tout premier mot, puis dans un second temps peut-être réfléchir sur la deuxième phrase qui demande: "Ne prélever que le juste nécessaire. Merci" . Ne serait-il pas mieux de mettre : "Pratiquez une pêche responsable en RELACHANT les derniers saumons sauvages. Merci "... ???
Bien à Vous
Philippe
Dernière édition de: philou31 (21-07-2014 11:54:04)
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Bonjour !
En effet, la situation du peuplement des cours d'eau européens et canadiens qui hébergent Salmo Salar parait se dégrader , plus ou moins , petit à petit, au fil des ans.
Des scientifiques (pas tous) disaient il y a quelques années déjà que le compte à rebours vers zéro était irrémédiablement enclenché pour la disparition totale de cette espèce, comme pour d'autres (éléphants, panthères des neiges et du fleuve Amour, etc)…
Les piètres résultats du comptages des captures à la ligne qui semblent prendre corps pour 2014 ( bien que la saison ne soit pas close encore) proviennent de contrées qui ont une tradition de gestion maitrisée des stocks de poissons (saumons et truites de mer) : Ecosse, Norvège, Russie, Canada, etc, et c'est d'autant plus inquiétant !
D'après certains, le nombre des causes avérées ou potentielles de la diminution du nombre de saumons ne cessent d'augmenter.
L'an dernier, on montrait du doigt les fermes marines enclos d'élevage qui attiraient les poux de mer, notamment dans les fjords, ces poux se fixant par dizaines sur les tacons partant en mer, en tuant un pourcentage tournant au carnage…
Les Ecossais souhaitaient reprendre, ou ont déjà repris la pêche au filet en estuaire. Les Féroéens ,à leur suite, menaçaient l'an dernier de faire de même…
Le prélèvement excessif des poissons fourrage (capelans par ex.) pour nourrir les saumons d'élevage, ( sachant qu'il faut quatre kgs de poissons pour obtenir un kg de chair de saumon…. ! ) opérés par du chalutage peu respectueux des captures d'autres espèces (y compris saumons sauvages !)…
On peut continuer la chronique, j'allais dire nécrologique, bien triste.
Et nous, petits pêcheurs ( par notre peu de poids sur nos institutions) que pouvons -nous faire, ou comment pouvons - nous nous comporter dans ce courant d'événements néfastes qui nous entraine, je le crains, vers la fin de la possibilité de pratiquer nôtre pêche ? !
En toute franchise, je ne sais pas si la situation est réellement, conrètement, à ce point désespérée, ou si la nature dans sa complexité immense, inouïe, sera encore capable, une fois de plus « d'endiguer » ce courant néfaste que je citais plus haut ; à moins qu'elle ne soit déjà arrivée, pour nous, au jugement dernier … « This is the end » c'est la fin, comme il est chanté dans le film Skyfall !! (avec un peu d'humour la tristesse passe mieux !)
Donc, que pouvons, devons-nous faire ? Avons-nous encore le temps pour faire quelque chose ?
Dans l'immédiat à faire, il nous faut, je pense, arriver à avoir un comportement quasi parfait vis-à-vis du saumon, d'une part, et de l'éthique de notre sport d'autre part.
Ex : ne pas se garer sur un coin de champ de blé ou de maïs, comme on le voit parfois ! Ne pas jeter vivant dans les ronciers, le pauvre chevesne ou barbeau qui s'est pris pour un saumon en s'adjugeant votre tube fly ! Ces poissons sont là depuis des temps immémoriaux et ne sont en rien coupables si les saumons sont peu nombreux ! En passant, dites- vous que lorsque vous piquez un gros chevesne à votre mouche, c'est que vous avez très bien présenté celle-ci, car monsieur chevesne y voit très clair !
Et donc aussi vis-à-vis du saumon lui-même. On pense tout de suite : no kill ou pas ?
Il est vrai qu'au commencement, on va à la pêche pour prendre du poisson (à la ligne et réglementairement bien sûr). Tout pêcheur passerait par les quatre stades de progression suivants : prendre le plus de poissons possibles ; prendre le plus de gros possibles ; prendre le plus gros et le plus difficile possible. Le quatrième étant de pêcher le mieux et le plus agréablement possible en se fichant du reste !
Ce quatrième stade n'est certainement pas celui qui conduit au plus mauvais comportement au bord de l'eau, et je suspecte qu'il satisfait le sage.
J'ai peu d'années de pratique au saumon, donc, je ne suis pas un solide exemple, et Je n'ai pêché que sur l'Oloron, mais j'ai toujours ressenti que c'était quand j'avais l'impression de bien lancer ma mouche, de bien présenter celle-ci suivant la configuration du coup, que je tirais la plus grande joie de cette pêche ! Et non pas en pensant que ce serait mieux d'avoir un poisson dans la musette…
Je pense, toujours avec la même restriction apportée ci-dessus, que le choix de garder un poisson pour en profiter en famille est respectable en soi.
Toutefois, dans l'état où je pense que le Gave est cette année, j'estime qu'on peut difficilement continuer à maintenir ce point de vue. J'ai pêché le Gave en juin dernier, j'ai touché neuf poissons (à la mouche) dont deux tenus un moment et perdus décrochés. Dont un, supposé (à tort ?) gros et très lourd…
Dans ma tête, et j'aurais appliqué ce choix, j'avais décidé de remettre à l'eau tout poisson paraissant en état de reprendre sa vie aquatique…
Donc du no kill. Quand on pense, en regardant un saumon frais monté, étincelant, à la seule chance sur xxxx qu'il a eue de revenir dans cette grande forme en dépit des embuches mortelles tout au long de son voyage ! En pensant cela, on sait déjà qu'on le trouverait bien moins bon dans l'assiette !
Bon tout ceci n'est que mon opinion et ce n'est, après tout , peut-être pas la meilleure ! J'espère quand même que ce n'est pas la plus mauvaise !
Autre chose importante : bien pour le no kill, mais il faut obligatoirement relâcher le poisson en bonne forme, tout simplement pour qu'il ne meure pas.
Cela implique deux choses : ne pas trop bagarrer longtemps le poisson, car il s'auto empoisonne avec ses toxines…et meurt quelques dizaines d'heures plus tard… Donc ne pas pêcher trop fin, ceci compte tenu du débit de la rivière et du poids habituel des poissons.
Attention à la température de l'eau. Au-dessus de dix-huit degrés environ , le saumon a peu de chances de récupérer après une bagarre.
Cela pose une question douloureuse : est-ce raisonnable et respectueux, du poisson et de sa sauvegarde, de continuer à pêcher en sachant que tout poisson retourné n'aura à peu près aucune chance de survie ? Faudrait-il pour bien faire, interrompre ou fermer la pêche. Et fermer la pêche, exige une surveillance, sinon c'est la laisser aux braconniers qui eux n'aiment guère le no kill !
Dernier sujet de réflexion : hameçon sans ardillon pour le no kill ? Le point est discuté par les Anglo-Saxons. Selon eux un hameçon sans ardillon peut être plus dangereux pour la santé des poissons. Parce que la pointe sans ardillon, après s'être plantée, tourne librement et dans son parcours circulaire taille une plaie de forme conique, évasée, qui constitue un gouffre d'entrée pour toutes sortes de bactéries ou virus, augmentant ainsi le risque d'infection. Type de plaie que ne cause pas un hameçon pourvu d'ardillon.
Voilà ces quelques lignes. Ecrites seulement avec la seule pensée de nous pousser à réfléchir. Peut-être un jour, avant qu'il ne soit trop tard, trouvera-ton une idée qui serait un plus pour sauvegarder notre brave Salmo !
A plus et au plaisir de vous lire !
Euripide (environ 5 siècles av. J.C. dramaturge grec) : « L'homme supérieur est l'homme qui reste toujours fidèle à l'espérance. «
Voilà au moins du solide qui a tenu les siècles !
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bonjour à tous, merci pour ce plaidoyer,
Les derniers posts sur le SA portent sur des impacts globaux exogènes les plus destructeurs!!
Je veux souligner les mesures de non protection en France (maintien des pêches professionnelles au filet et engin zone estuarienne, prélèvements abusifs Quotas explosés sur les SP, non déclaration de capture TAC individuel non respectés, braconnage problème de répression, pêche par niveau d'étiage critique rendant les saumons bloqués dans des pools très vulnérables (capture facilitée) affaiblissement, mortalité possible(température de l'eau supérieur à 14 °C et anoxie et augmentation de l'ammoniaque dissout) la pêche sur certain cours d'eau devrait être fermée par arrêté préfectoral en cas de déficit pluviométrique comme actuellement.
Alors que visiblement la population mondiale de l'espèce connait une très forte baisse dans de nombreux pays fréquentés par le SA, nous qui osons écrire sur le sujet sommes nous trop alarmistes?, pessimistes?.
Je voudrais bien croire à l'hypothèse du sursaut de l'espèce dont l'instinct et la rusticité font rêver et ce poisson extraordinaire mythique, déchaine de telles passions pour sa pêche depuis la nuit des temps (saumon de la connaissance et de la sagesse de Finn Mac Cumaill mythologie Irlandaise), et par sa rapidité d'adaptation produirait une sorte de résurrection, il y a plus de 30 ans que l'espèce se maintient avec plus ou moins de vigueur sur les bassins bretons entre autres et de constater le quasi échec des plans de gestion des migrateurs le dernier étant la baisse de Quota de 30% à 50 % par rivière sur plus de 95 % de fleuves côtiers de Bretagne de 30% à 50 % réduction proposée en 2012 et imposée en 2013 et qui c'est traduit par le TAC individuel de 2 SP et 8 castillons comme quoi il est difficile de faire admettre des règles en faveur de( partage de la ressource)qui aujourd'hui contre productifs car pas respectés.
Nous pourrions mettre en avant 2 exemples de rivières très contrastées en terme de gestion de la population migrante, voir IA, taux réalisation quota, gestion long terme des SP et castillons parcours mouche exclusive pour l'ELORN sur cours moyen à partir du 15 juillet au 31 octobre permettant de protéger un maximum de reproducteur etc.... mais des différences de qualité de l'habitat très altérée pour l'Aulne avec soutien de population indispensable ou très protégée pour l'Elorn et soutien d'effectif bisannuel diminution surface de reproduction création du lac du Drennec 1982, dont les sources principales sont en zone classée Natura 2000 et parc régional d'Armorique, ces 2 importantes rivières à saumon font l'objet de la plus grande attention surveillance scientifique station de comptage au même titre que le Scorff.
Il serait souhaitable que des responsables de ces rivières apportent leurs témoignages sur ce site pour argumenter en faveur de la protection du SA, leurs expériences de terrains seraient bénéfiques pour faire émerger de nouvelle stratégie de gestion et sensibiliser les jeunes générations, et faire prendre consciences à la communauté des pêcheurs saumoniers adultes de l'intérêt pour cette espèce encore emblématique sur nos rivières.
Slogan de l'APPSB 1970 quand le poisson meurt l'homme est menacé !!!
bien cordialement
Philippe
Dernière édition de: philippe germain (28-07-2014 23:02:53)
la sagesse n'attend pas le nombre des années, quand, coulera une rivière pleine de grands saumons nous serons des rois.
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Bonjour !
En effet, la situation du peuplement des cours d'eau européens et canadiens qui hébergent Salmo Salar parait se dégrader , plus ou moins , petit à petit, au fil des ans.
Des scientifiques (pas tous) disaient il y a quelques années déjà que le compte à rebours vers zéro était irrémédiablement enclenché pour la disparition totale de cette espèce, comme pour d'autres (éléphants, panthères des neiges et du fleuve Amour, etc)…
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _Voilà ces quelques lignes. Ecrites seulement avec la seule pensée de nous pousser à réfléchir. Peut-être un jour, avant qu'il ne soit trop tard, trouvera-ton une idée qui serait un plus pour sauvegarder notre brave Salmo !
A plus et au plaisir de vous lire !Euripide (environ 5 siècles av. J.C. dramaturge grec) : « L'homme supérieur est l'homme qui reste toujours fidèle à l'espérance. «
Voilà au moins du solide qui a tenu les siècles !
Mr Serve
Merci pour cette réflexion mesurée qui nous rend un peu plus intelligent, même si cela n'était vraisemblablement pas votre prétention.
Cordialement
Hervé
Cordialement
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