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Le forum du Club des Saumoniers comporte trois parties :
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Modérateurs :
Artza64
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Bonjour,
Je viens tout juste de vous rejoindre et je me présente donc à vous.
Je pratique la pêche à la mouche depuis maintenant 25 ans environ et la pêche depuis bien plus encore. Ma motivation vient de la manière de prendre un poisson plus que de sa taille ou de la quantité des prises. La pêche à la mouche était donc pour moi, la façon la plus évidente de me combler.
Je suis originaire de Tours en Indre et Loire et mon premier souvenir de saumon vient de là.
Je ne sais plus exactement situer dans le temps, mais la saison est au début de l’automne, sur la Loire en aval de Langeais dans le petit village de Bréhémont.
Mon parrain m’a emmené ce jour-là, dans la Toue cabanée de celui qui sera le dernier pêcheur professionnel du coin.
Il m’explique qu’il a barré la moitié de la Loire avec un filet et que le poisson, face à celui-ci aura soit la chance de lui échapper et de poursuivre sa remontée du courant soit de passer au-dessus du carrelet qui est à l’eau entre la Toue et le début du filet. C’est par un faisceau de fils qui partent du carrelet et qui finissent dans la cabane, qu’il sera averti du passage d’un poisson.
Il nous parlera de ses pêches d’antan avec les centaines de Saumons et aussi d’Aloses, Lamproies et Anguilles mais aussi plus sombrement de la disparition des poissons et de la fin de son métier.
Puis viendra le silence et l’attente dans la douce chaleur enfumée issue du petit poile de la cabane avec simplement à regarder par la fenêtre le fleuve qui coule. Ce sera alors l’attente avec l’espoir de prendre quelque chose. Dans sa main les fils dans lesquels on sent très bien la force du courant.
La chance sera ce jour-là au rendez-vous, lorsque que soudain le pêcheur frappe un grand coup avec un maillet sur une pièce de bois qui libère le carrelet et nous voilà tous les deux à sortir de la cabane à sa suite pour découvrir la prise.
C’est un grand poisson d’argent qu’il déverse de son épuisette sur le fond de la Toue.
Un grand saumon de Loire qui achèvera là sa vie malheureusement mais il faut aussi comprendre la nécessité pour cet homme de tirer sa subsistance du fleuve.
A cette époque pas de téléphone portable pour fixer l’instant, juste le souvenir de ce magnifique poisson entre mes mains qui est presque plus grand que moi à cette époque.
Depuis ce jour, Salmo Salar hante mes rêves de pêche et j’ai l’espoir de pouvoir un jour tenir dans mes mains, de nouveau ce magnifique poisson d’argent et pouvoir lui rendre sa liberté pour que sa lutte obstinée ne soit pas vaine et qu’il puisse engendrer les saumons de demain et que le rêve puisse pour moi et d’autres continuer d’exister.
Je débute donc aujourd’hui la poursuite du rêve en comptant un peu sur vous pour bénéficier des lumières de vos expériences et ainsi m’aider. Egalement plus simplement partager avec vous la passion de la pêche de la mouche, de la maitrise du lancer au montage des mouches (je suis aussi fasciné par les mouches Victorienne, que je m’essaie à monter).
D’avance merci à vous.
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Bonjour,
Et merci pour cette petite tranche de vie, on dirait du Genevois!
Je te souhaite le meilleur parmi nous
Certainemenet à Bientôt sur un stage ... un salon...ou mieux...au bord de l'eau
bernard
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Salut à toi,
Bienvenue dans le monde du saumon à la mouche
On est qqs saumoniers en Touraine et si tu y réside encore, au plaisir d'une rencontre.
Claude
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Bienvenu sur ce forum.
A+
Daniel
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bienvenue à toi
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Bienvenue au club des plumes et des écailles!
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Bonjour et bienvenue parmi nous.
Tu peux encore t'inscrire pour le stage de Chateauneuf sur Loire, les 12 et 13 Octobre.
C'est avec plaisir que nous t’accueillerons.
A bientôt
Denis
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Bienvenu au Club. Belle histoire d'un temps malheureusement révolu, où l'individu pouvait encore tirer sa subsistance directement de la nature sauvage... Entre temps, il y a eu ... le monde moderne et son "confort ...etc. Merci pour ce témoignage pour que cette mémoire perdure, bien que le déclin était alors déjà annoncé. A la manière des super-prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire, l'Homme est parfois un bio-indicateur, de telle sorte que sa disparition d'une niche écologique signifie la disparition de la ressource en elle même !
Il existait jadis en France, des pêcheurs professionnels à la ligne ... et vivaient de leurs captures... Un écosystème préservé peut en effet être très productif.
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